Si la culture woke est souvent raillée par ses détracteurs, elle témoigne pourtant d’une volonté de justice sociale. Or, depuis le xixe siècle, le capitalisme éveillé s’approprie les revendications populaires pour se laver des condamnations dont il fait l’objet. Le woke washing est en marche, mais u
Si la culture woke est souvent raillée par ses détracteurs, elle témoigne pourtant d’une volonté de justice sociale. Or, depuis le xixe siècle, le capitalisme éveillé s’approprie les revendications populaires pour se laver des condamnations dont il fait l’objet. Le woke washing est en marche, mais un certain mécontentement face à ces récupérations commence à se faire entendre.
De la révolte romantique à l’écologie, en passant par les mouvements pacifistes, féministes, anticolonialistes, antiracistes et LGBT+ des xxe et xxie siècles, Audrey Millet analyse la façon dont les luttes militantes sont systématiquement dévoyées par l’activisme de marque. Dans cet essai sourcé et rigoureux, elle propose une relecture inédite des évolutions sociales et économiques de notre société.
Ex-styliste, docteure en histoire et chercheuse à l’université d’Oslo, Audrey Millet est spécialiste de l’industrie de l’habillement. Elle est l’autrice d’une histoire de la mode chez Belin (2020), du Livre noir de la mode et des Dessous du maillot de bain aux Pérégrines (2021 et 2022), et co-autrice de la BD Les Héros de l’étoffe. La fabuleuse histoire du textile (Steinkis, 2022).
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