Seuls ont été publiés ici les chapitres III et IV du texte original.

Ces deux derniers chapitres retracent le début et le déroulement de la lente agonie du mariage de Strindberg avec Siri, sa femme d'alors.

Il s'enfonce dans une vertigineuses spirale de « jalousie délirante » ; une série d'incidents se réunissent pour ressusciter ses idées noires et, en un moins de temps, la dorénavant célèbre monomanie qui va éclore en toute liberté, jusqu'à atteindre les plus basses vengeances admises.

« Ceci est un livre atroce. Je l'admets sans objection, car, de l'avoir écrit, j'ai un regret cuisant.

Ce qui l'a fait naître, ce livre?
La juste nécessité de laver mon cadavre avant qu'il soit enfermé pour jamais dans la bière. (…)

Que le lecteur éclairé prononce en dernier ressort, lecture faite avec attention de ce livre de bonne foi. Peut-être y découvrira-t-il quelques éléments de physiologie amoureuse, quelques indications de psychologie pathologique, avec, en plus, un fragment curieux de la philosophie du crime.»

L'auteur
1887